Avant le répit, j’enfilais un costume d’infirmière en oubliant celui de maman derrière. Une maman qui rit, qui se colle, qui joue, qui savoure le moment présent avec son enfant.
Louis était âgé de 2 mois lorsque les soupçons quant à son développement ont débuté. On ne savait rien de ce qui nous attendait. Je vivais sur une autre planète, loin de celle que je m’imaginais en tant que nouvelle maman.
Son premier séjour au Phare a été un moment précieux. C’était rassurant de découvrir cette grande maison où plusieurs enfants s’amusaient par le biais de 12 millions d’activités.
Au Phare, le confort et les soins médicaux sont au cœur des priorités, tout comme l’épanouissement et la stimulation.
La rencontre avec l’équipe du Phare a été marquante pour toute la famille, particulièrement pour la sœur de Louis. Autant que c’était important de voir dans quel environnement notre fils allait évoluer, autant c’était touchant de voir que Le Phare avait à cœur la fratrie.
Une préposée a invité Maxym à se choisir un jeu ou un livre tout neuf dans la bibliothèque spéciale réservée aux frères et sœurs de l’enfant. Elle s’en souvient encore ! Vu sa différence d’âge avec Louis, elle a toujours compris pourquoi son frère avait beaucoup d’attention. Enfin un petit quelque chose juste pour elle !
Quand Louis est au Phare, le monde se met en pause et on peut parler d’autre chose que la maladie.
Avec le recul, on constate l’impact du Phare sur notre quotidien comme parents et comme couple. Nous pouvons enfin dormir, nous retrouver, nous ressourcer. Nous pouvons faire des activités élargies et profiter d’une sortie au resto. Nous pouvons même passer du temps au chalet de mes parents, inaccessible pour Louis, mais qui nous offre du temps de qualité avec sa grande sœur.
Grâce au répit qu’offre Le Phare, quand le quotidien revient, j’enfile d’abord et avant tout mon uniforme de maman.
Virginie, maman de Louis, 9 ans
Pour toutes les mamans comme Virginie