À l’occasion de la Fête des Mères, découvrez les mots justes d’Eugénie, maman de Mason et l’importance de répit
Le jour où on a accepté d’avoir de l’aide, quelque chose en nous a lâché.
Pas par faiblesse.
Par amour.
On a compris qu’on n’avait pas à tout porter seuls.
Qu’on pouvait être de bons parents même si quelqu’un d’autre prenait le relais, quelques heures, quelques jours.
Qu’accueillir du répit, ce n’était pas fuir…
C’était se redonner la force d’aimer encore plus fort.
Avec Mason, notre quotidien ne s’arrête jamais.
Il y a l’imprévu, l’hypervigilance, les soins, les émotions.
Il y a aussi tellement d’amour. Mais même l’amour le plus pur a besoin d’un corps reposé pour être vécu pleinement.
Le jour où on a dit oui au répit, on a recommencé à respirer.
On a retrouvé notre rôle de parents, pas seulement de gestionnaires de crise.
On a vu notre fils s’épanouir dans un moment juste à lui.
On a eu une vraie conversation de couple. Un vrai repas, sans se lever dix fois.
On s’est rappelé qu’on avait encore le droit d’exister.
Le répit ne règle pas tout.
Mais il guérit doucement ce qu’on ne dit pas toujours à voix haute : la fatigue, la solitude, le sentiment d’être oubliés dans un monde qui ne comprend pas ce qu’on vit.
Aujourd’hui, je n’ai plus honte de dire qu’on a besoin d’aide.
Parce que ça nous rend plus humains, plus présents, plus aimants.
Et ça… c’est le plus beau cadeau qu’on pouvait faire à Mason.
— Eugénie, maman de Mason atteint du syndrome de Hunter, 7 ans
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