Quand moi je marchais alors que ma grande sœur Juliette était encore dans les bras et qu’elle était plus vieille que moi, c’est là que j’ai compris qu’elle ne pouvait pas faire les mêmes choses que moi. Juliette riait quand je lui faisais des tours de magie. Elle était passionnée, elle souriait presque tout le temps, elle était belle et moi je ne lui trouvais pas de défaut. J’aurais aimé ça qu’elle marche et avoir une grande sœur qui veille sur moi comme les sœurs de mes amies disons.
Quand Juliette est décédée, j’avais 6 ans et demi, elle avait presque 8 ans. J’ai eu beaucoup de peine. J’ai eu des ateliers avec Marion au Phare. Je lui parlais et ça m’apaisait. Mon cœur ne restait pas gros avec plein de peine dedans, je pouvais pleurer et vider la tristesse de mon cœur.
L’atelier du temps des Fêtes est vraiment l’fun. On participe à chaque année. Cette année on a fait une guirlande avec des photos de Juliette. Il y avait aussi d’autres frères et sœurs avec leurs parents. J’étais contente de revoir le chien Bémol que Juliette aimait et qui la faisait rire. Ça nous rappelle des beaux moments en famille. Ça m’a fait beaucoup de bien.
— Florence, 10 ans, sœur de Juliette décédée en 2019 au Phare
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