Quand une famille quitte Le Phare pour aller se reposer, c’est qu’elle a pleinement confiance en notre capacité à s’occuper de son enfant, sachant que nous avons la compétence et la bienveillance pour prendre soin de ce qui est le plus précieux à ses yeux.
Souvent, personne dans leur entourage ne peut reprendre le rôle des familles, alors c’est à nous de les accompagner. Leur enfant a des besoins particuliers aigus qui, dans un contexte hospitalier, exigeraient des soins intensifs en raison de la fréquence des soins infirmiers au quotidien.
Je me souviens que lorsque la famille de Juliette venait pour un séjour, il y avait souvent un événement cocasse du moment qui normalisait sa réalité au lieu de la dramatiser. Bon, Juliette qui ne veut pas dormir ou qui décide d’avoir le hoquet à n’en plus finir!
On ne pourra jamais comprendre ce que ces familles-là vivent tant que nous ne serons pas dans cette situation. Avant le Phare, les familles sont souvent dans une détresse immense, mais nous apportons une lumière qui rend le reste de l’année est plus viable. Nous devenons essentiels. Sans maison comme Le Phare, il n’y a pas de village.
— Julien, infirmier au Phare
Donnez pour prendre soin